
Son parcours
Une fois qu’il obtient son bac, il part
étudier les arts appliqués à l'École de Condé de Lyon, puis il intègre la Chambre Syndicale de la Couture
Parisienne. Il gagne plusieurs premiers prix de concours de
mode. Toujours marqué par une influence des costumes de Jean-Paul Gaultier,
il y décroche son premier stage où il aborde le domaine des
accessoires. En 2006, il sort major de sa promotion et il poursuit son
apprentissage auprès des créateurs de grandes maisons tels Elie Saab, Dior pour la broderie, et Nicolas Ghesquière pour Balenciaga où il
s'occupe des imprimés.
A la recherche d’indépendance
créative, il a très rapidement eu envie de créer sa propre maison. Il l’a fonda
en septembre 2008, financée par son père et basée à Paris. Il s’attache à
créer son univers libre de toute influence, il a créé son logo : un code
barre, clin d'œil à la société de consommation. En février 2009, il est
sélectionné au festival de mode de Hyères avec sa collection « Kaléidoscope ».
Il utilise le système du Kaléidoscope, tube de miroir réfléchissant la
lumière et les motifs, pour créer et
présenter ainsi les dix premières pièces de sa première
collection.
Jouant sur les
effets d’optiques, avec des
millefeuilles de tissus ainsi que des découpes mêlées à des motifs.
Au
dernier trimestre 2011, Maxime Simoëns est devenu directeur de la création de
la maison française de prêt-à-porter Leonard en
remplacement de Véronique Leroy.
Le
5 mars 2012, au Grand Palais à Paris, il présente sa première collection pour
Leonard, dénommée « Heartbreak Hotel ».
Maxime Simoëns y a renouvelé l’utilisation d’imprimés fleuris pastels. Il est
également à l’origine de la création du premier look, totalement noir chez
Leonard.
En
avril 2012, il quitte la maison Leonard pour se consacrer exclusivement à sa
marque.
Pourquoi Maxime Simoëns suscite-t-il mon intérêt et quels sont ses caractéristiques en tant que créateur ?
Maxime Simoëns a suscité mon
intérêt, de part son identité stylistique, il est doté d’une vision innovante,
mêlant le graphisme à l’architecture du vêtement. Ses silhouettes concilient
structure et fluidité, mettant particulièrement en valeur le corps des femmes,
de part les jeux de découpes géométriques donnant une impression que le corps
de la femme est sculpté. Il aime affiner
la silhouette de la femme par les découpes géométriques et des vêtements
toujours très ajustés. Le côté sculptural que le vêtement peu apporter à une
silhouette me plait tout particulièrement car lorsque les découpes sont
travaillées, l’allure d’une femme peut se métamorphoser. L’ensemble des
découpes et jeux de confrontations de matières jouent avec notre vision tel un
trompe l’œil accentuant ou atténuant certaines parties du corps.
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Ci-dessus : Une robe de la collection automne-hiver 2011-2012 « Nosferatu » jouant sur les découpes géométriques avec une association d’organza apportant fluidité. |
La source d’inspiration principale de Maxime Simoëns est le cinéma, il reprend aussi bien le cinéma des années 1920 comme « Nosferatu » de Friedrich Murnau pour la collection automne-hiver 2011-2012, que des œuvres plus contemporaines comme « Enter the Void » de Gaspar Noé pour la collection printemps-été 2012. Pour la collection printemps-été 2011, il réalise «This, Madame, is Versailles », une collection inspirée du film Marie-Antoinette, réalisé par Sofia Coppola, réalisatrice favorite du couturier. Sans oublier la culture pop qui est très présente, Maxime Simoëns a eu l’occasion de créer une collection intitulée « Black and white » en hommage à Michael Jackson. Il s’inspire également de l'histoire de l'art et aux mouvements qui l'ont constitué, du baroque au néo-gothisme, de l'expressionnisme allemand à l'art nouveau et l'art déco.
Sa place dans la mode contemporaine

À la tête d'une équipe d'une dizaine
de personnes, Il entre actuellement dans une phase de consolidation, censée
transformer le succès de ses débuts en une réussite sur du long terme. Pour ce
faire, il refuse de compter uniquement sur les compliments de la presse :
il veut convaincre les magazines d'intégrer ses créations dans leurs pages, et aux
boutiques de distribuer ses produits.
Par ailleurs, son amitié avec
Mélanie Laurent qui porte ses robes, lui offre une visibilité supplémentaire, ainsi
que la présence de certaines de ses tenues lors d'un épisode de la série «Gossip
Girl » sans oublier le port de
l’une de ses robes sur la pochette du dernier album de Beyoncé « 4 ».
Tous ces éléments ont de quoi rassurer Maxime Simoëns quant à la visibilité
internationale de ses créations.
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Léa Seydoux à la clôture du 66ème festival de Cannes - Robe exclusive. |
Elodie.D
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